Joyeuses Pâques,
nous étions invités chez notre fille Delphine, en petite Vallée de la Marne – Rive droite, pour ces agapes pascales qui réunissaient la famille.
Après le traditionnel apéritif pétillant local, home-made, accompagné de gougères et divers petits fours et friands salés…
Entrée : cassolette de coquilles St Jacques forestières + un Bourgogne Aligoté 2004 du Domaine Geantet-Pansiot.
Gourmand, épanoui, bien équilibré. Du bien bel Aligoté à servir à table.
Les Plats accompagnés d’une purée de céleri et divers petits légumes:
1) Cuissot de chevreuil ( de la chasse des Bois de La Neuville … du gibier de terroir, du cru …) sauce grand veneur + Bourgogne – Clos des Vignes du Maynes – 2004
du Domaine des Vignes du Maynes d’Alain et Julien Guillot à 71260 Cruzilles. Fin et délicat qui s’associait agréablement avec la viande très tendre et la sauce légère. Un bourgogne sans soufre et AB.
Et puis ensuite et encore,
2) Sanglier mariné idem le chevreuil, mais accompagné d’une sauce marchand de vin.
Encore du gibier de terroir local, de la Chasse des Bois de La Neuville.
Un Bourgogne de Coulanges la Vineuse. Un beau 2003, qui soutenait parfaitement la puissance de la viande et de la sauce. Un vin dense, charpenté, en accord idéal avec ce plat goûteux…
Ah, j’ai oublié … du Domaine Michel Martin à Coulanges la Vineuse, dans l’Yonne (pardon pour cette imprécision, mais le code postal n’est pas indiqué sur l’étiquette… :o)
Dessert : divers petits fours + Domaine de La Rectorie Banyuls Muté sur grains 2004… et puis c’est tout.
Ah non, … ce n’est pas tout … aussi des oeufs, des cocotes, des lapins, des cloches et de la petite friture en chocolat de chez Lothaire – authentique artisan chocolatier à Reims, servis avec le café, pour le bonheur de nos petits enfants.
Joyeuses Pâques.
Dans un soucis de qualité et pour en finir une fois pour toute avec les mauvais goûts de bouchon qui se développent parfois sur des bouteilles après dégorgement, chez le consommateur.
Sur le site de l’ ITV (Institut Technique de la Vigne et du Vin), on trouve une fiche technique détaillée de l’utilisation de ces copeaux, les avantages et les inconvénients, un comparatif de vinification des différentes techniques barriques / copeaux de chêne, les chauffes, les arômes acquis, … Et le prix de revient :
Hier, j’ai reçu la visite de 3 australiens wine-enthusiasts, adeptes de nos cuvées et millésimes, de la région de Melbourne.
Toujours curieux de tout connaître, c’est par un tour à la vigne que la visite débute. C’est à Cormicy, au lieu dit Le Murtet, une jeune parcelle de Chardonnay de 10 ans, que nous rejoignons Delphine pour apporter à nos visiteurs quelques notions de la taille royat, que nous appliquons sur ces jeunes ceps trop généreux et fructifères, pour ainsi – de cette façon en limiter les rendements par cette taille courte à coursons.
Nous sommes revenus des vignes les souliers tout crottés de la terre de cette parcelle, en conversion biodynamique (ECOCERT), au sol travaillé à la charrue.
Présélection effectuée pour chaque barrique afin de déterminer les caractères organoleptiques du vin, et avant de prendre un échantillon pour le labo, pour analyser si la malo est terminée , en cours ou pas encore démarrée.
Et 1 série de 12 vins en cuves ( de 20, 25, 50, 55 et (4 x )105 hectolitres – inox, email et ciment Nomblot. Pour une majorité de vins de réserve, dans une moindre mesure des vins nouveaux 2005, tous cépages, et tous 8 villages du vignoble familial.
Au vendangeoir, nous avons l’opportunité d’avoir des bâtiments indépendants, sur cour privée, aussi partie des vins passent l’hiver en stabulation longue à l’extèrieur, dans des bâtiments exposés au froidures de l’hiver => un passage au froid naturel, qui évite le choc thermique des