Après la période très animée de la mise en bouteilles, profitant d’une accalmie des pluies quotidiennes, qui se succédent depuis plus de 3 semaines, nous avons pu enfin sortir l’enjambeur pour terminer le broyage des derniers sarments à Mailly-Champagne, dans la brume matinale, par la rosée, sous la silhouette du Moulin de Verzenay qui domine les coteaux. (Photo)

A la faveur de l’hiver doux et des ondées régulières ce sont des chapelets d’escargots qui s’agglutinent sur les charpentes.
Depuis le début de mes activités vigneronnes à plein temps, en 1973, date de ma sortie de lycée, je n’avais encore jamais vu autant d’escargots dans les vignes.
On en rencontre même dans les parcelles situées en plein coteau, loin des zones marécageuses ! Etonnant.

Cette longue période pluvieuse a contrarié nos labours printaniers.
Le couvert végétal s’est beaucoup développé depuis mon premier passage de charrues voilà un mois, profitant d’une journée ensoleillée entre les averses, bruines, ondées et diverses giboulées, tout début avril.
Ce matin, je me suis levé tôt pour charruter ce tapis d’herbes, qui deviennent envahissantes, avant les prochaines pluies annoncées par la météo, dès demain lundi.
Ces pluies ne nous laissent pas de répit ! Pas facile ce début d’année à bien maîtriser ces herbes avec les charrues d’été.
Nous espérons qu’enfin la météo va se mettre au beau temps ensoleillé et nous protéger avec de larges anticyclones durables pour la belle saison, car ces pluies permanentes nous créent une surcharge de travaux pour les labours d’entretien avec les charrues d’été, les sols se *salissent* entre deux passages, les herbes retournées n’ont pas le temps de sécher qu’une ondée généreuse les arrose, comme pour les « repiquer » – les replanter.