Je devais aller passer ce week-end en Beaujolais – Bourgogne,
mais au regard des pluies annoncées pour ce dimanche et cette semaine,
il me fallait protéger la vigne avant les ondées et de nouvelles contaminations.
Samedi j’ai donc renouvelé une énième pulvérisation avant les averses … et passé le week-end à la maison.
Il a plu cette nuit, aussi ce matin tôt, j’ai fait mauvaise fortune bon coeur de cette humidité, qui va encore engendrer des sporulations de mildiou, pour aller … aux escargots.
(Chercher l’escargot caché dans la photo ci-contre… ++ Résultat : cliquer sur la photo pour agrandir … :o) )
Ce matin à 7 heures : une **bonne** rosée bien grasse, T° : 18 °C. , peu de vent, des conditions favorables pour aller courir après les escargots, sur les bords du canal, qui serpente paisible dans la plaine, sous la voute des peupliers et des arbres du marais.
Quelques escargots téméraires étaient sortis, mais tous n’étaient pas à la parade.
Les 4 mm de pluie de cette première averse nocturne n’ont pas suffisament mouillé le sol, la terre, pour que tous partent en transhumance leurs coquilles sur le dos.
C’est un peu plus d’une centaine de colimaçons indigènes que j’ai rapportés dans ma besace, qu’il faudra mettre jeûner quelques jours avant de les préparer, de les cuisiner à la bourguignonne et de les servir avec un bon chardonnay bien minéral (idéal – non dosé), bien tendu, un accord parfait avec beurre + persil, aïl et une pointe de saveur salée-poivrée, aux bons soins culinaires de Jeanne.
Aussi, ce midi, à défaut de n’avoir pas pu partir en villégiature dans le Beaujolais, par obligation de sulfatage,
j’ai ouvert un Morgon Marcel Lapierre – MMVII pour accompagner mon repas tout simple dominical, pour me consoler.