A 5 h. 54, au chevet des vignes, en ce *jour silice* du 23 éme matin de Mai, du haut de *mon Rachais*, …
avant de me mettre à l’ouvrage, je contemple cette nature encore endormie, … sur la ligne d’horizon, le soleil tout juste sorti de ses songes soulève une paupière, … dans la plaine, les brumes s’étirent de leurs duvets ouatés, … il ne fait pas très chaud : 7° C.
Pas un souffle de vent, des conditions idéales pour appliquer une silice préventive à quelques jours du prochain périgée (période la plus sensible aux maladies cryptogamiques).
Comme si le spectacle de la nature qui s’éveille ne suffisait à cette belle journée ensoleillée qui s’annonce … des mongolfières assuraient un numéro de voltiges, dans un beau ciel tout bleu, pour parachever – en point d’orgue – cet émouvant matin de Mai .
Des bulles échappées des terroirs de Cormicy et de Cauroy-Lès-Hermonville, en Massif de Saint-Thierry.
* mon Rachais * : lire = jeu de mots … ;o) … sans prétention.