Au vignoble: nous continuons la taille.
Nous avons commencé à émonder les ceps et les charpentes début Novembre, après la chute des feuilles. Ce travail d’émondage consiste à supprimer tous les gourmands (les bois qui ne sont pas à fruits, brins mal placés, bois insuffisament mûrs ou trops frêles, sarment grêlé présentant des plaies, … c’est tout un métier :o) du cep et du cordon, pour ne conserver que les bois de taille, une sorte de pré-taillage.
Dés la période de grands froids passée (habituellement après St Vincent, fin janvier – début février), nous nous activons à la taille définitive.
Un travail lent, fastidieux, + ou – 180 heures de travail assidu sont nécessaires pour tailler 1 hectare de nos vignes basses champenoises, densité + de 9.000 ceps / hectare.
Aussi, après les premières gelés hivernales de Novembre nous sortons les sécateurs afin de se mettre en avance à pré-tailler, afin d’avoir terminé cette taille définitive début Avril.
Soit, on ne quitte pas le sécateur durant une période d’environ 6 mois, sauf intempéries exécrables et grands froids (< à – 10°C. comme l’hiver 1985 … le thermomètre était descendu à -30°C. !).
Une taille qui s’achèvera dans la partie des vignes les plus gélives, les plus exposées aux gelées de printemps, pour en retarder le débourrement, sauver une petite récolte les années de grands froids printaniers (exemple = gelées 2003).
Aux loisirs: Pêche, Mer et +
Chaque vendredi, c’est mon émission favorite: Thalassa.
Quelques heures à m’évader, une récréation en fin de semaine, un break, un court moment de vacances à rêver d’horizons bleus, de granit rose, de soleil, de vent, de voiles, de vagues, de bateaux, de poissons, de pêcheurs, d’embruns iodés et salés, de phares, …
Mais en ce moment, et depuis quelques temps, Thalassa nous repasse des documentaires et émissions déjà passés x fois. :o(
Soit, après 10 minutes, j’ai zappé au hasard de mes chaînes préférées … Voyages, Cuisine, Histoire, … puis Planéte TV …
pour arriver, en cours d’émission,
sur le documentaire Vu du Ciel – 3 de Yann Arthus-Bertrand consacré au fragile équilibre de l’écosystéme marin.
La mer a besoin de nous, comme nous avons besoin de la mer.
Les pieds dans les algues vertes en Côtes d’Armor, sur les alluvions du Mont Saint-Michel, en visite chez des agriculteurs et éleveurs bretons Bio sensibles à l’impact de leurs activités professionnelles sur l’environnement. …
Les effets du réchauffement de la planète, de l’urbanisation des côtes, la surpêche, …
ses caméras nous baladent de Venise à la Corse, du Mont Saint Michel aux coraux de Nouvelle Calédonie. De superbes clichés en haute-définition, qui posent un état des lieux, les circonstances de cette situation dégradée qui mettent en péril la faune, la flore, la diversité du patrimoine marin et de l’écosystème.