Plus un flacon est cher, plus le vin parait bon, voir même bien meilleur.
C’est la conclusion d’une expérience menée par l’Institut de Technologie et l’Université de Stanford en Californie.
Pour mener à bien ce test, les chercheurs ont soumis 20 dégustateurs volontaires à un IRM, afin d’enregister l’activité cérébrale du cortex orbito-frontal médian, zone du cerveau liée aux odeurs, aux goûts et à la musique.
Une première bouteille a été dégustée deux fois. Premier échantillon en annonçant son prix réel, puis une seconde fois en annonçant un prix supérieur.
Ils ont fait déguster un vin à 10$ en l’annonçant à 90$, puis un autre valant 45$ mais annoncée à 5$.
Ce scanner a démontré un niveau d’oxygénation plus important dans le cortex quand le prix annoncé de la bouteille était plus élevé.
Voir in english : BBC News – Raising a glass to pricey wine
Ce qui conforte mes habitudes à déguster régulièrement à l’aveugle, afin de limiter les éléments qui influencent nos perceptions : prix du flacon, belles étiquettes, notoriété du Vigneron – du Nom – de la Marque, origine du Cru, millésime, …
on a parfois des déceptions et d’autrefois un grand enchantement quand il s’agit d’un **petit vin** exceptionnel à prix très doux.
On rigole encore entre copains de ce flacon d’exception – Pessac GCC H-B 1996 (pour ne pas le citer) apporté par un ami sommelier de Lyon …
alors qu’on lui passait le verre pour avoir ses impressions…
<< un petit bordeaux fluet à poubelliser >> … il nous disait.
Quand on lui a dit que c’était sa superbe bouteille GCC de Graves qu’il avait apportée (encore Merci de sa sympathie et de sa grande générosité)…
finalement, après avoir regoûté, ayant connaissance de l’étiquette, il retrouvait bien tous les caractères fins et racés de ce très grand GCC d’exception.
:o)
En matière de Vin et de dégustation, c’est souvent très subjectif.