Brièvement, quelques photos des finales de cette étonnante Vendange 2007, prises au lieu-dit Croupseaux, sur Cormicy, en Massif de Saint-Thierry, dans les brumes matinales du 13 septembre.
Une parcelle de pinot noir de 22 ans, sur porte-greffe SO4, destinée cette année à l’élaboration de notre traditionnel rosé de saignée, au regard de son parfait état sanitaire, d’une parfaite homogénéité de maturité des baies et de l’ensemble des ceps…
Pour partir ensuite, en Vallée de la Marne, vendanger les chardonnays du Poteau sur les côtes de La Neuville.
Les Chardonnays cette année étaient en retard de maturité, en quantité plus généreuse que les pinots noir et meunier, ils ont été plus lents à gagner leurs degrès.
Nous n’avons donc pas fait de records de degrès élevés exceptionnels avec les chardonnays cette année, que ce soit sur les sables hâtifs du Massif de Saint Thierry, sur le calcaire de notre grand cru Mailly ou l’argile de Vallée de la Marne. Même si, des degrès naturels satisfaisants pour ces blancs, voisins de 10° – 10°2.
Les Pinots Noir et Meunier ont bien bénéficié de ce soleil présent au quotidien depuis + de 3 semaines maintenant, qui a sauvé cette vendange, pour nous peaufiner quelques belles parcelles, à des degrès élevés, chose inespérée il y a encore un mois ! Vraiment.
Les plus beaux marcs (4.000 kilos de raisin) se sont établis avec un 10°9 sur du pinot noir de Mailly ; 10°8, … 10°6 en Meuniers du Petit Puits et des Côtes de La Neuville, ainsi qu’en Pinot Noir sur 3309 et SO4 des sables de Cormicy, de vieilles vignes de +/- 40 ans.
Les degrès se sont mis à monter de façon très significative à partir du décours de lune le 5 septembre dernier.
Au paravant, bien que bénéficiant des mêmes conditions d’ensoleillement et de températures, la maturation évoluait peu.
Comme si la maturité s’était bloquée suite aux pluies abondantes de la 2eme semaine d’août, probablement il fallait le temps aux sols de filtrer ces excés d’eau, ainsi qu’à la plante de ‘digérer’ toutes ces pluies. ( ? )
Il ne fallait pas vendanger trop tôt, cette année encore, mais le risque était grand de retarder plus au regard du botrytis omniprésent.
Nous avons donc rentré quelques belles cuvées (inespérées – inimaginables il y a encore un mois) avec des degrès voisins de 10°8 – 10°9, et des Ph bas, infèrieurs à 3 (2,95 – 2,98, les initiés apprécieront) …
il devrait donc y avoir quelques joyaux qui sommeillent, encore en gestation, dans les barriques qui bouillonnent actuellement … et que nous découvrirons à leur naissance, après cette première fermentation terminée.
A suivre …