Aujourd’hui, j’avais prévu d’aller passer la charrue pour peaufiner le griffage après orage de mardi, mais il pleut et mousine depuis 2 jours … alors comme c’est férié ce jour d’ascension, je prends un moment pour poser une petite note avant de reprendre les activités pressantes à la vigne…
Trois semaines d’avance sur une saison normale, après les températures caniculaires d’avril, voisines de 25 – 27 °C.
Ce qui nous met en retard dans nos travaux aux vignobles pour entâmer ce mois de Mai 2007 et ses jours fériés.
Habituellement, en Vallée de la Marne, nous plions (abaisser – lier les brins) les parcelles les plus gélives de bas de coteaux après les saints de glace, afin d’éparger d’un éventuel gel tardif les bourgeons placés au sommet du sarment – de la gaule.
Nous avons devancé ce liage des gaules début mai, aussi maintenant nous ébourgeonnons des pampres qui correspondent à une végétation de juin.
Ce n’est plus de l’ébourgeonnage, mais de la taille en vert !
Une tâche plus difficile et plus lente. Un travail plus fastidieux,
qui s’ajoute aux griffages de printemps, contrariés par des pluies régulières (à la différence de 1976 -année précoce de grande sécheresse) qui ne font qu’entretenir une levée de plantules après chaque labour (léger – charrue d’été !).
Il a fallu relever les fils de palissage au premier clou, travaux qu’on effectue habituellement en juin, afin d’éviter la casse par le vent de ces rameaux fragiles et faciliter le passage des charrues.
On court par tous les coteaux, pour essayer de venir à bout de tous ces travaux trop précoces pour la saison.