Ben non,
hier encore, tour de 2 hectares de vieilles vignes de 40 ans en chardonnay et pinot noir sur porte-greffe SO4 (plus hâtif – environ une semaine de précocité = + 0,5 à 1 ° Vol. alcool naturel – du raisin – que le très majoritaire 41 B tardif et omniprésent, ici, en champagnie …) sur sols et terroirs sableux, limoneux et calcaire hâtifs en Massif de St Thierry, Cormicy-Cauroy et Hermonville, rares villages épargnés de la grêle de début Juillet…
en abled/ablais, hier matin à 8 h.00 AM, it was that, celà se présentait pour 99,8 % ( tendant vers 99 + % ) des ceps, ainsi :
C’est encore vert, de chez tout vert !
Il n’y a pas encore d’abled ( quand quelques grains commencent à rosir), comme si la vigne souffrait du stress – de la fatigue de la canicule de ces 3 dernières semaines de Juillet, et que comme nous, elle a besoin de récupérer un peu, avant le sprint final de début septembre, pour peaufiner ce prochain millésime.
C’est pas technique, c’est du ressenti – des sentiments de vigneron, pour trouver des explications à cette véraison, qui se fait attendre, au regard des sommes de températures caniculaires élevées que nous avons accumulées depuis début juillet, après les orages.
Soit, hier, le 8 août 2006, sur les vielles vignes visitées en chardonnay et pinot noir, j’ai trouvé 2-3 grains d’abled qui commençaient seulement à rosir ( pour le pinot noir et meunier ) ou à claircir ( devenir transparent sur cépage blanc, pour la sélection massale de chardonnay, de 39 ans, d’origine bourguignonne, qui produit Les Rachais …)
Soit, on peut considérer, qu’il n’y a pas encore d’ablais,
que nous ne sommes pas encore au stade tout début véraison,
et qu’ici, en tout cas, au Nord de Reims, en Champagne septentrionale
on ne sera pas en vendanges le 5 septembre (lu par ailleurs ) et probablement pas le 15 non plus ( date de vendanges = + ou – 40 jours de la date de véraison)
Sauf, catastrophe naturelle ! ( ? …)
Il n’y a pas encore d’ablais,
mais,
il y a du botrytis gris (le mauvais) tout frais !
Plus en détail / Zoom
Voilà, ainsi on finit la saison avec du mildiou omniprésent sur les brous (les jeunes pampres), un peu d’oîdium et du botrytis tout frais, …
en cette fin de saison, pour bien nous mettre la pression…
mais bon , … on est en Champagne
2003, comme année caniculaire, c’était plus sympa !
on avait pas ces brumes permanentes.
C’était plus sain.
Oui ? Non ?