Le premier cas de flavescence dorée détecté sur le terroir de Mareuil-le-Port en Vallée de la Marne, à l’automne 2005. C’est le dernier bulletin du SRPV Champagne – Ardennes qui nous alerte de ces symptômes préliminaires de *jaunisse* diffusée par la cicadelle scaphoïdeus titanus vecteur de cette calamité.
Une première analyse de cette maladie, détectée sur un jeune cep de 3 ans, semble révéler que l’origine de la contamination proviendrait d’un porte-greffe infecté avant plantation.
Un prochain arrêté préfectoral va définir un périmètre de lutte obligatoire sur ce secteur.
La SRPV recommande à l’ensemble des vignerons champenois de renforcer la surveillance de leurs *galipes* (patois champenois = parcelles de vigne) à l’automne et de requérir aux pépinièristes de plus amples garanties sanitaires.
Ce n’est pas une bonne nouvelle en ce début d’année.
» La flavescence est impossible à traiter lorsqu’elle est déclarée : une souche touchée est condamnée. Seuls moyens de lutte : arracher et traiter contre la cicadelle, vecteur de la maladie. »
Source : Jeunes Agriculteurs Magazine Web – La cicadelle, ennemie à abattre
Les moyens de lutte sont des insecticides de synthèse en culture conventionnelle, et la roténone en culture biologique en France.
Ailleurs, dans les autres pays européens, en complément de la roténone, le pyrèthre est aussi autorisé et préconisé en culture biologique.
Voir là,
concernant les conclusions tirées d’essais de lutte en culture biologique:
» Le principal résultat de cet essai est la mise en cause de l’efficacité de la roténone, puisqu’il s’agit du seul insecticide autorisé en agriculture biologique en France pour lutter contre la cicadelle de la flavescence dorée. Dans le cas d’une maladie de quarantaine, avec traitements insecticide obligatoires contre le vecteur, c’est particulièrement gênant. Le pyrèthre, homologué au cahier des charges européen mais pas en France, semble être une alternative intéressante (si les résultats de cet essai sont confirmés par d’autres). Le problème de l’homologation de ce produit est plus politique et économique, malheureusement, si bien que l’utilisation du pyrèthre par les agriculteurs biologiques en France risque de mettre un certain temps à être autorisée. C’est regrettable, puisque la lutte contre la cicadelle, elle, continue de poser problème aux viticulteurs biologiques. »
Source : Civambio33 – Culture BIO et Flavescence dorée
J’ignorais que le cahier des charges Bio était différent d’un pays européen à un autre. ? ? ?
Etonnant !
Pourtant, il s’agit de la même la nature, du même environnement … du même continent européen … ???
Alors, suivant le pays de la CEE,
on serait plus ou moins Bio ?
ou plus ou moins européen ? … ? ? ?
Humanité complexe.
La Flavescence dorée et la Biodynamie,
les sentiments et l’avis de Jacques MELL – Biodynamie Conseil à Reims :
» …La lutte contre le mycoplasme étant considérée comme impossible, tant par les responsables de l’agriculture dominante que par ceux de la culture biologique, la méthode utilisée actuellement consiste donc à éliminer le vecteur, c’est-à-dire la cicadelle…
Une fois de plus, on ne s’attaque pas à la cause, mais à un tiers, c’est plus simple dans la lutte et plus confortable dans la tête, puisqu’on n’a pas à se remettre en cause. …
L’analyse des symptômes révèlent, incontestablement, une faiblesse des processus chaleur et lumière dans le végétal, et un manque de vie dans le sol… »
Lire la suite : Biodynamie-Conseil-Blog
Pour nous, vignerons champenois septentrionaux, la flavescence dorée c’est tout nouveau.
Aussi, pour mettre en alerte les amis *champagnards* et trouver des solutions,
plus d’infos sur cette maladie:
– SRPV Midi Pyrénées – Flavecence dorée
– INRA – Scaphoideus titanus Ball
– ITV Midi-Pyrénées – Flavescence dorée
– Civambio33 – Culture BIO et Flavescence dorée – Méthode douce
– Jeunes Agriculteurs Magazine Web – La cicadelle, ennemie à abattre
PHOTO SOURCE : SRPV Midi-Pyrénées